5/16/2007

Soutien à la famille Kiki menacée d'expulsion en Dordogne

l'AILA appelle à manifester
le 16 mai à 17 h
devant le Palais de Justice de Périgueux.

6/16/2006

Të gjithë

Të gjithë njerëzit lindin të lirë dhe të barabartë në dinjitet dhe në të drejta. Ata kanë arsye dhe ndërgjegje dhe duhet të sillen ndaj njëri tjetrit me frymë vëllazërimi.

Soutien à la famille Kiki

Soutien à la famille KIKI - Compte-rendu de l'entrevue du 14 juin 2006 avec le secrétaire général de la préfecture.



Une délégation de 9 personnes ( professeurs, parents, responsable de centres d'hébergement, membre de la LDH, membres du Collectif 24 de solidarité avec les sans papiers) est reçue par le secrétaire général de la préfecture avec le soutien d'une centaine de manifestants à l'extérieur.

Les professeurs évoquent l'état de "sérénité" des enfants KIKI et leur réel désir d'apprendre même si la langue est encore une difficulté. Un membre du collectif, responsable du centre d'hébergement où est logée la famille, rappelle son histoire douloureuse.

La première tentative de demande de droit d'asile en Allemagne est rejetée. Entre-temps le père de M. KIKI est assassiné. A leur retour au KOSOVO, la famille reçoit des menaces de mort, M. KIKI est victime d'une tentative d'assassinat à son tour et une des enfants manque d'être enlevée. Voulant demander à nouveau l'asile à l'Allemagne avec ces faits nouveaux; M. KIKI est emprisonné à son arrivée et la famille mise dans un centre de réfugiés. M. KIKI relâché, la famille vient en France pour solliciter l'asile.

Le secrétaire général présente alors les arguments développés dans la Convention de Dublin II qui régit l'immigration dans l'espace de la communauté européenne. La famille KIKI doit donc redéposer sa demande d'asile en Allemagne puisque c'est le pays où elle est entrée dans la communauté européenne.

Les membres du collectif, de la LDH, les professeurs et les parents ont rappelé:

* l'attitude de l'Allemagne qui a refusé d'entendre une deuxième demande,

* la souveraineté de la France pour traiter ce dossier qui présente des faits nouveaux ( tentative d'assassinat, d'enlèvement, témoignage d'un diplomate de l'ONU faisant état des dangers encourus au KOSOVO par la famille?)

* et le pouvoir discrétionnaire à but humanitaire que peut exercer le préfet pour permettre une demande d'asile.

Le secrétaire n'a répondu que réglementation européenne.

Les membres du Collectif lui ont également demandé un moratoire concernant l'expulsion prochaine des élèves sans papiers et lui ont rappelé les nombreuses signatures de la pétition initiée par Réseau Education sans frontières avec l'engagement de désobéir à la loi en aidant les élèves et leurs familles.

La réponse officielle du préfet sera donnée le 5 juillet à la famille KIKI. Elle sera à nouveau accompagnée à la préfecture par les membres du Collectif, les associations, les syndicats, les élus et tous les citoyens qui pensent que les droits humains existent pour tout enfant, toute femme, tout homme.

Info de dernière minute: M. Ganiayre, conseiller général de Brantôme a pris la parole lors de la cession du Conseil Général avec le préfet pour évoquer la situation de la famille KIKI. Il a recueilli 25 signatures auprès de ses collègues dont celle du président du Conseil Général, M. Cazeau

Groupe de soutien en cours de constitution: enseignants, parents d'élèves, centre socio culturel, association Alaije, conseiller général, élus municipaux de Brantôme, LDH, Collectif 24 de solidarité avec les sans papiers, APCD, OCCE 24, SNUipp, SNES, FSU, Ligue de l'enseignement, Association d'immigrés de langue albanaise?

La mobilisation continue, il faut trouver d'autres soutiens, en parler autour de vous, faire signer la pétition, demander le plus de présences possibles le 5 juillet à la préfecture, la vie des enfants, de monsieur et madame KIKI en dépendent.